Quand l’aide aux autres devient une prison dorée
Elles sont nombreuses, ces femmes qui savent tout gérer.
Celles qu’on appelle quand ça déborde.
Celles qui écoutent sans juger.
Qui devinent les non-dits.
Qui prennent en charge les charges… même quand personne ne leur a rien demandé.
Ces femmes sont puissantes, lumineuses, profondément empathiques.
Mais elles sont aussi, souvent, épuisées intérieurement.
Et ce n’est pas un burn-out classique. C’est une érosion lente de soi-même.
Une fatigue douce, mais constante. Un besoin d’air.
Une sensation que quelque chose s’éteint… alors que “tout va bien”.
Une posture apprise : “être forte” quoi qu’il en coûte
Derrière ce trop-plein silencieux se cache souvent un conditionnement ancien.
Un modèle appris dès l’enfance :
- “Sois gentille.”
- “Ne fais pas de vagues.”
- “Sois là pour les autres.”
- “Tu es mature pour ton âge.”
- “Tu es forte.”
Peu à peu, cette posture d’aide devient une identité.
On n’aide plus par envie, mais par réflexe.
On n’ose plus exprimer sa propre fatigue, parce qu’on ne veut pas “décevoir”.
Et on finit par s’oublier dans le rôle qu’on joue.
Trois signaux d’alerte souvent négligés
Certaines femmes mettent des années à réaliser qu’elles s’épuisent.
Parce que les signes sont subtils, banals, presque “normaux” :
- Tu écoutes, tu conseilles, tu accompagnes les autres avec justesse, mais tu ne ressens plus cette flamme intérieure.
Tu fais les choses bien, mais sans élan. - Tu ressens une fatigue qui ne passe pas.
Pas celle qu’un week-end Netflix peut réparer.
Une fatigue de l’âme, de l’hyperprésence, du “toujours là pour les autres”. - Tu ne sais plus comment exprimer tes propres besoins.
Tu sais écouter. Mais demander ? C’est devenu flou.
Tu aimerais être soutenue… mais tu ne sais plus comment formuler ça.
L’erreur invisible : attendre que quelqu’un devine
Beaucoup attendent.
Un geste. Une main tendue. Une reconnaissance spontanée.
Mais il faut dire les choses pour être entendue.
Et surtout : il faut d’abord s’autoriser à les entendre soi-même.
Parce qu’au fond, ce n’est pas aux autres de te sauver.
Ce n’est pas aux autres de deviner ce que tu te refuses déjà à reconnaître.
Une question-miroir pour revenir à soi
Et si tu retournais la perspective ?
👉 Qu’est-ce que j’attends des autres… que je ne m’autorise pas à m’offrir moi-même ?
Souvent, la réponse est claire.
Tu veux de l’écoute. Du repos. De la bienveillance.
Mais regardons plus loin : te les offres-tu déjà à toi ?
- Prends-tu le temps de t’écouter, chaque jour ?
- Poser une limite, est-ce que tu le fais ?
- Te parler avec douceur, est-ce devenu naturel ?
L’amour que tu cherches… commence par celui que tu te refuses.
Le coaching psycho-émotionnel : reprendre sa juste place
Chez B-Lenos, nous ne formons pas des coachs qui récitent des outils.
Nous accompagnons des femmes à se réapproprier leur place, à se reconnecter à leurs émotions, à leurs besoins, à leur élan vital.
C’est cela, le coaching psycho-émotionnel.
Un espace pour :
- Décoder ses schémas invisibles : Pourquoi j’aide autant ? Que suis-je en train de fuir ?
- Recontacter ses besoins fondamentaux : Pas ceux qu’on affiche, mais ceux qu’on tait.
- Oser reprendre sa juste place : Ni trop, ni pas assez. Juste.
💡 Parce qu’on n’aide bien que lorsqu’on ne s’oublie plus.
Parce qu’on n’accompagne avec justesse que lorsqu’on est revenue à soi.
Et parce que se choisir n’est pas égoïste, au contraire, c’est la première preuve de maturité émotionnelle.
Si tu t’es reconnue en lisant ces lignes, sache ceci :
Tu n’as pas besoin d’aller mal pour commencer à aller mieux.
Tu as juste besoin d’un espace pour toi, enfin.
Et ça, tu peux le créer dès aujourd’hui.
Pas à pas. Avec justesse.
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